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Le sport dans tous ses états

Actualités, histoires extras-sportives, crises, défaillance du système..Les ingrédients sont là, c'est parti pour la recette!

Euro (partie 3) : L'Italie impressionne, l'Islande surprenante

Euro (partie 3) : L'Italie impressionne, l'Islande surprenante

C’était « the huitième de finale ». Italie/Espagne ou le choc de deux visions du foot. D’un côté l'Espagne, tenante du titre et meilleure amie du ballon. Des passes à n’en plus finir, une possession illimitée du ballon, des joueurs capables de percer les lignes (Iniesta, Fabregas) d’une passe millimétrée ou d’un geste technique à donner des sueurs froides à Brandao. De l’autre l’Italie, une défense à trois quand ils attaquent et à cinq quand ils défendent, du jeu passant par les couloirs et des contres attaques éclairs. Un choc de culture de jeu. C’était sur le papier. Car sur le terrain, il n’en fut rien. Retour sur le meilleur huitième de cet Euro. Enfin c’était annoncé comme ça…

Le début de match confirme une idée qui émergeait depuis pas mal de temps : et si le schéma italien était le parfait opposé au plan de jeu Espagnol. Ce match a validé cette théorie. D'habitude si joueuse, la Roja a eu un mal fou à conserver le ballon et à se créer des occasions. Iniesta a été muselé et ne pouvait rien faire, se retrouvant trop seul par moment. Derrière, c’était un peu le No Man’s Land, Pique et Ramos ont abandonné le navire sur le premier but et n’ont pas été au niveau. Comme le reste de l’équipe, symbole d’une fin de cycle pour les Espagnols.

S’il n’y a pas grand-chose à dire de plus sur les hommes de Del Bosque, que dire des Italiens ? Impressionnant, c’est le mot. Un système qui fait déjouer les adversaires les plus coriaces, une rage de vaincre, une envie dans les duels et surtout du jeu. Voilà le visage de cette Italie là. Elle défend que trop bien mais sait aussi attaquer et enfoncer l’adversaire quand il le faut. Les ailiers apportent le surnombre, les deux attaquants bien que méconnus sont vraiment efficaces devant. On ne peut qu’aimer cette équipe, c’est un peu le coup de cœur de cette compétition. Quand on voit la joie de Conte sur le deuxième but, on a envie de les voir aller au bout et surtout de terrasser les Allemands en quart. Et si on se projette (soyons fous), Italie/France en demi-finale. Je l’espère cette demi-finale car on verra une équipe qui n’a pas forcément de stars comme l’Espagne ou l’Allemagne nous montrer comment on joue au football. Car si on compare le niveau de jeu, il n’y a clairement pas photo entre les Italiens, les Allemands et les Bleus. Rien à voir. Les Français ne boxent pas dans la même catégorie.

Mais avant ce choc éventuel, l’Islande vendra chèrement sa peau. Les Anglais se voyaient déjà affronter les Bleus en ¼. Il n’en sera rien. Ils ont été balayé par les Nordiques sans qu’il y ait de discussion possible. Mais comment peut-on arriver à être mauvais à ce point ? Les Joueurs de Roy Hodgson ont joué une parodie de football. Ils ont traîné leur peine tout au long du match. Le capitaine Rooney en premier. Incapable d’être dans le bon tempo au niveau des passes, perdant un nombre incroyable de ballon et ayant touché le fond physiquement. Il est l’emblème du naufrage Anglais. Mais son placement est-il idéal ? Replacé au milieu (et plus souvent défensif qu’offensif), il continue de reculer sur le terrain, peut-être le verra-t-on défenseur au prochain match… Les attaquants aussi étaient largués et mauvais. Kane qui tire tous les coups de pied arrêtés comme un débutant et qui est incapable de se mettre en bonne position de tir. Les ailiers ont été inoffensifs (Sterling, Sturridge) et l’équipe manquait d’envie et de hargne pour aller plus loin.

Et les Islandais ont été magiques (pas en terme de jeu mais d’abnégation et de réalisme). On pouvait penser qu’ils allaient se mettre à 10 derrière et mettre les barbelés. Et bien non. Du jeu, des changements d’ailes, des passes en profondeurs, tout y était. Ils n’ont pas à jouer la modestie après ce match. Ils ont été au-dessus des British. Et la France sera le prochain obstacle. Pas infranchissable tant les Bleus ne sont pas impériaux et joueront sans Rami et Kanté. On a déjà hâte d’être à Dimanche.

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