21 Octobre 2016
Décidément, l'arrivée de Franck McCourt à ranimé la flamme Olympienne. Quatre jours après avoir pris officiellement les rênes du club, McCourt frappe un grand coup sur la table en faisant signer Rudy Garcia. Le Français remplacera donc Franck Passi aux commandes du navire Marseillais, navire qui commençait à prendre l'eau cette saison. Avec un tel entraineur, le club peut se permettre de recommencer à rêver, cela tombe bien car McCourt affiche son objectif : "Gagner la ligue des Champions". La seule chose vraie, c'est que ce ne sera pas pour cette année!
Bref, Rudy Garcia débarque avec ses valises et son CV assez imposant. Il a remporté la Ligue 1 et la coupe de France avec Lille en 2011, trophée UNFP du meilleur entraineur cette année là, vice-champion d'Italie sur deux saisons avec l'AS Roma et a réussit le meilleur début de saison de l'histoire de la série A en remportant ses dix premiers matchs. Sur le papier, Passi peut aller prendre la porte. Mais Garcia c'est aussi autre chose qu'un CV, c'est une philosophie de jeu bien précise. Encore faut-il que la magie opère avec Marseille.
Quid du système de jeu ? A Lille, Garcia optait pour un 4-3-3 plutôt offensif avec un trio offensif Mavuba, Cabaye et Balmont. Devant, c'était plutôt alléchant : Hazard, Gervinho et Sow en buteur. Il y a plus moche. A Rome, Garcia ne changea rien, seulement il avait d'autres joueurs encore plus talentueux : Pjanic, De Rossi, Ljacic ou Totti. Bilan : en 2013/2014 la Roma a inscrit 85 points, record dans l'histoire du club. Reste à savoir si son schéma est adaptable avec les joueurs de l'OM, moins talentueux que l'époque Romaine ou Lilloise. Il s'appuiera sans doute sur Diarra (si son physique le laisse tranquille), Vainqueur (qu'il a eu à la Roma). Le troisième homme du milieu devrait être Diaby (l'homme de cristal) s'il est physiquement apte. Reste que derrière et devant, les joueurs Olympiens sont quand mêmes limités.
C'est un nouveau challenge pour l'entraineur Français, qui possède les qualités pour réussir dans un contexte si particulier qu'est Marseille. La pression des supporters est telle que Rudy Garcia devra vite montrer qu'il peut redresser un club à la dérive ces dernières années. Et pour un premier match contre Paris, c'est le bon moment.